Textes inspirants

L’histoire Du ColibriL'histoire Du Colibri


Un jour, un grand incendie se déclare dans la forêt…

Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants ce désastre. Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé, s’active en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec, qu’il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche. Au bout d’un moment, le tatou agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit :

  • « Colibri ! Tu n’es pas un peu fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? »
  • « Je le sais, répond le colibri, mais moi, au moins, je fais ma part.»

C’est notre responsabilité à chacun : si nous le décidons, nous ne sommes pas impuissants. Cette légende amérindienne a inspiré Pierre Rabhi pour créer son mouvement. Retrouvez le mouvement Colibri sur le site: www.colibris-lemouvement.org
Et comme le dit un proverbe africain, « Des millions de fourmi, ensemble, peuvent soulever un éléphant. »


 

scorpionLe Maître Et Le Scorpion


Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau. Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua. Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau, en train de se noyer. Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore. Un jeune disciple qui était en train d’observer, se rapprocha du Maître et lui dit : « Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez vous ??? Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »
Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et lui sauva la vie.  Puis s’adressant à son jeune disciple, il continua: « Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi… Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.» Alors, si en ce jour, la Vie se présente à vous sous une forme qui vous « pique », souvenez-vous de cette petite histoire : prenez des précautions, mais ne changez pas votre nature, ne vous préoccupez pas de ce qu’autrui pense de vous et surtout… gardez le sourire !


 

arbremagiqueL’arbre Magique


Un voyageur très fatigué s’assit à l’ombre d’un arbre sans se douter qu’il venait de trouver un arbre magique, « l’Arbre à Réaliser des Souhaits ».

Assis sur la terre dure, il pensa qu’il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui. Étonné, l’homme s’y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J’ai faim, se dit l’homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L’homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l’action du vin et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux événements de cette journée extraordinaire. « Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu’un tigre passe par ici pendant que je dors. » Un tigre surgit aussitôt et le dévora. Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres. Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C’est le mécanisme des soucis.


 

porteureauLe Porteur D’eau


Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toutes son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. « Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. » « Pourquoi ? » Demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? » « Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.

Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée. Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ». Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

Morale de l’histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes !

Vous devez prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux.


 

aneLe Père, L’enfant Et L’âne


Un enfant demande à son père :

  • Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
    Alors le père demande à son fils de le suivre, ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
    Et les gens du village de dire :
  • Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !
  • Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
– Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura
toujours quelqu’un pour y trouver à redire.

Fais ce qui tu aimes et tu seras heureux !


 

La Barque Et Les Deux MoinesLa Barque Et Les Deux Moines


Un soir d’automne, le brouillard épais masque presque entièrement la rivière Saïtama. Un moine et un jeune novice s’apprêtent à la traverser sur une barque légère. Les flots sont jaunes et tumultueux, un vent violent s’est levé :

  • Maître, je sais bien que l’on nous attend au monastère de Rishiko, mais ne serait-il pas prudent de remettre notre visite à demain ? Nous pourrions manger une boulette de riz, et dormir dans la hutte de branchages que j’aperçois là-bas.

– Son maître gardant le silence, Kasuku se résigne à embarquer, et commence à ramer.
On ne voit de l’autre rive qu’une ligne sombre perdue dans le brouillard.

  • Maître, la rivière est large et le vent qui souffle par le travers nous empêche d’avancer à notre gré.

Une dizaine de minutes s’écoulent, qui semblent une heure à Kasuku. Il rame en silence, le cœur inquiet.

Soudain, lâchant les rames, il se dresse, le bras levé :

  • Maître, Maître ! Regardez cette barque qui émerge du brouillard, elle vient droit sur nous! –

  • Maître, elle va nous heurter, nous éventrer, nous allons chavirer. Ohé, du pilote! Oh, oh, du pilote! Si je tenais celui qui gouverne cette embarcation, je lui assénerais un bon coup de bâton qui lui ôterait l’envie de mettre en danger de saints hommes comme nous …

  • Maître, voyez la barque approche, elle va nous éperonner de sa proue effilée. J’aperçois maintenant le pilote, ce timonier assassin dort paisiblement !

  • Maître, la barque est tout près ! Par Brahma ! Que ce pilote criminel soit maudit, que le cycle de ses renaissances s’étende sur un million d’années, qu’il soit chacal, hyène, rat, punaise… À l’instant du choc, un remous opportun, ou une manœuvre habile du maître, écarte le danger, et les deux barques indemnes poursuivent leur chemin.

  • Tu as observé l’intérieur de la barque Kasuku ? demanda le moine zen.

  • Oui, Maître. La forme que je prenais pour un homme était un sac de grains.

  • Dis-moi, Kasuku, contre qui t’es-tu emporté ?


 

Le Puits, Le Fermier Et L'âneLe Puits, Le Fermier Et L’âne


Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémît pitoyablement pendant des heures… et le fermier se demandait que faire.

Finalement, il décida que l’animal était vieux, que le puits devait disparaître de toute façon et que ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.

Il a invité tous ses voisins à venir l’aider. Ils ont tous saisi une pelle… et ont commencé a enterrer le puits.

Au début, l’âne réalisant ce qui se produisait se mit a crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tous, il se tut…

Quelques pelletées plus tard, le fermier regardant finalement au fond du puits fût étonné de ce qu’il vît.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter de la terre sur l’animal, lui se secouait et montait dessus…

Bientôt, chacun fut stupéfié de voir que l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter !

Conclusion : La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures et de difficultés. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais…
NE JAMAIS ABANDONNER !

Secouez-vous et foncez !
Rappelez-vous les cinq règles simples pour être heureux :

  1. Libérez votre cœur de la haine.
  2. Libérez votre esprit des inquiétudes.
  3. Vivez simplement.
  4. Donnez plus.
  5. Attendez moins.

À ne pas oublier, surtout dans les moments les plus sombres. (Auteur inconnu)


 

Ho'oponoponoHo’oponopono


Le Hoʻoponopono (ho-o-pono-pono, parfois traduit en « remettre les choses en ordre », « rétablir l’équilibre ») est une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation des anciens Hawaïens.

Chacun de nous est responsable de tous les maux et souffrances que vivent les Etres sensibles et la Terre.

En guérissant en nous cette part d’ombre, nous guérissons la planète entière. On peut faire Ho’Oponopono à tout moment de la journée, aussi souvent que l’on veut et pour toutes les situations que l’on voudrait voir transformer.

Méthode :
– Pensez à ce que vous voulez changer,
– Dites « Divinité (ou qui que ce soit à votre convenance), nettoie en moi toutes les mémoires qui produisent… (ce que vous voulez changer),
– Je regrette,
– Pardonne-moi,
– Merci,
– Je T’aime »
et répétez plusieurs fois « Merci, je T’aime »…

-o-o-o-

Je regrette = vous reconnaissez votre responsabilité (vos propres émotions de haine et de violence, même si elles n’ont pas de rapport avec le sujet traité, sont venues grossir les égrégores sombres qui regroupent toutes ces émotions)

Pardonne-moi = vous demandez à l’Energie d’Amour Universel de vous pardonner à vous-mêmes

Merci = gratitude, foi que tout sera fait pour le mieux

Je T’aime = permet la transmutation de l’énergie bloquée en énergie circulante.


 

L'aide De DieuL’aide De Dieu


Un jour, un village fut balayé par un raz-de-marée. Il y avait là un homme qui avait grimpé sur le toit de sa maison, en attendant les secours. Quand arriva la barque de l’équipe de sauvetage, il y avait déjà de l’eau jusqu’au toit, Les sauveteurs, qui eurent un mal fou à s’approcher de la maison, crièrent à l’homme de se dépêcher de monter dans le bateau. A quoi celui-ci se contenta de répliquer :  » Non, non. C’est Dieu qui viendra à mon secours. »

En attendant, les eaux continuaient à monter de plus en plus et l’homme dut grimper encore plus haut sur son toit. Bravant le courant et les turbulences, une autre équipe de secouristes parvint jusqu’à la maison et les sauveteurs firent une nouvelle tentative pour convaincre l’homme de monter dans la barque. L’homme s’obstinait toujours à répéter qu’il priait Dieu et qu’il était sûr qu’Il viendrait le sauver. Au bout d’un moment, l’eau finit par recouvrir le toit et l’homme se jucha sur le faîte; il n’y avait plus que sa tête qui dépassait des eaux.

Un hélicoptère arriva à la rescousse, juste au-dessus de lui. On lui lança une échelle de corde en l’incitant à monter au plus vite. Mais l’homme ne voulait rien savoir : il attendait toujours que Dieu vienne le sauver… Tant et si bien qu’il finit par disparaître sous les eaux et par périr noyé.

Arrivé au ciel, il alla se plaindre à Dieu en lui reprochant de n’avoir rien fait pour le sauver. A quoi Dieu répliqua :  » Mais bien sûr que si ! Je t’ai envoyé deux barques et un hélicoptère. »


 

Quelle Est La Bonne Réponse ?Quelle Est La Bonne Réponse ?


Un matin, le Bouddha était en compagnie de ses disciples quand un homme s’approcha.
Dieu existe-t-il ? demanda-t-il. Il existe, répondit le Bouddha.

Après le déjeuner, un autre homme s’approcha. Dieu existe-t-il ? demanda-t-il.
Non, il n’existe pas, répondit le Bouddha.

A la fin de l’après-midi, un troisième homme posa la même question.
Dieu existe-t-il ? C’est à toi de décider, répondit le Bouddha.

Dès que l’homme fut parti, un disciple s’exclama, révolté : Maître, c’est absurde ! Pourquoi donnez-vous des réponses différentes à la même question ?
Parce que ce sont des personnes différentes, chacune parviendra à Dieu par sa propre voie.
Le premier me croira.
Le second fera tout ce qu’il peut pour prouver que j’ai tort.
Le troisième ne croira qu’à ce qu’il choisira lui-même.


 

Le Centième SingeLe Centième Singe


Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ), a été observée à l’état sauvage sur une période de 30 ans.

En 1952, sur l’ile de Koshima, des scientifiques nourissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

Une femelle agée de 18 mois appelée Imo pensait quelle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leur compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent aussi à leur mère.

Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seulement les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.

Alors quelque chose d’étonnant se produisit. À l’autonne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces — leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu’un peu plus tard ce-matin là, le centième singe appris à laver les patates.

ALORS LA CHOSE ARRIVA !
Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les manger. L’énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte de percée scientifique !

Mais notez ceci: la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l’habitude de laver les patates douces fit alors un saut au-dessus de le mer… pour rejoindre des colonies de singes habitant d’autres îles ainsi que la troupe de singes de Takasakiyama sur le continent qui commençèrent aussi à laver leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais a été surnommé le « laveur de patates ».

Ainsi, quand un certain nombre critique d’individus accompli une prise de conscience, cette nouvelle prise de conscience peut être communiquée d’un esprit à un autre.

Bien que le nombre exact peut varier, ce « Phenomène du Centième Singe » signifie que lorsque seulement un nombre limité de gens apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de ces gens.

Cependant, à un moment donné, si seulement une personne de plus se met à adopter une nouvelle prise de conscience, son champ d’action s’étend de telle sorte que cette prise de conscience est adoptée par presque tout le monde !

Ce texte a été tiré du livre « Le Centième Singe » par Ken Keyes, Jr. Ce livre est libre de droits d’auteur ( copyrights ) et le matériel peut être reproduit en tout ou en partie.


 

La Différence Entre L'enfer Et Le Paradis Selon ConfuciusLa Différence Entre L’enfer Et Le Paradis
Selon Confucius


Une nuit, Confucius rêva qu’on l’emmenait voir les damnés qui croupissaient en enfer. Quelle ne fut pas sa surprise de s’apercevoir que l’enfer était une salle de banquet énorme et les suppliciés étaient assis autour d’une table qui grinçait sous le poids d’une nourriture aussi abondante que délicieuse. Ils avaient le droit de manger tout ce qu’ils voulaient mais ils devaient impérativement utiliser des baguettes. Or, leur baguettes mesuraient 1.50 mètre de long. Les damnés mourraient tous de faim et ils savaient qu’ils passeraient l’éternité à contempler cette nourriture sans pouvoir la manger car ils n’arriveraient jamais à résoudre le problème des baguette. Tel était leur calvaire, telle était leur pénitence.

Juste après on emmena Confucius au paradis. Il fut encore plus surpris de découvrir que ce paradis était la réplique exacte de la pièce précédente à ceci près que les convives sont rassasiés et nagent dans le bonheur. Pourtant, eux aussi doivent respecter la même règle: manger avec des baguettes de 1.50 mètre de long. Mais, ce qui les différenciaient des damnés c’est qu’ils se nourrissaient les uns les autres.


 

Vieux Comte ChinoisVieux Conte Chinois


Il était une fois un vieux sage habitant dans une contrée isolée; il possédait un cheval, son seul outil de travail et son seul moyen de communication avec ses lointains voisins. Un matin, se levant pour travailler aux champs, quelle ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte que son cheval avait disparu. Ce n’est que bien plus tard que ses voisins vinrent lui rendre visite craignant qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de grave.

Quand ils apprirent que son cheval avait disparu, ils se mirent à le plaindre « C’est un grand malheur pour toi; perdre ton cheval, ton seul moyen de locomotion; tu dois être triste et désespéré ».

Le sage répondit : « Il n’y a aucune raison de se désespérer, ce qui m’arrive n’est pas réjouissant bien sûr; cela m’oblige à m’isoler un peu plus et surtout à changer mes habitudes de travail; mais le ciel en a décidé ainsi; est-ce un bien, est-ce un mal? l’avenir nous le dira ».

Plusieurs semaines passèrent, un matin, alors que notre vieux sage allait se rendre au champ, quelle ne fut pas sa surprise de voir son cheval de retour, qui plus est, avec une jument et une dizaine d’autres chevaux. Quand ses voisins apprirent cela, ils vinrent à nouveau lui rendre visite, et lui dirent : « Que tu es sage, vieil homme, que ta philosophie est riche; tu avais raison l’autre jour de ne pas te morfondre lorsque ton cheval avait disparu. Tu dois être maintenant le plus heureux des hommes; te voilà le plus riche de la contrée avec cette horde de chevaux ». Le sage de répondre: « Bien sûr que je suis content; mais ce n’est pas pour cela que je vais changer mes habitudes ou sombrer dans la facilité, je considère cela comme un don du ciel; est-ce un bien, est-ce un mal ? l’avenir nous le dira ».

Quelques semaines passèrent quand le vieil homme reçut la visite de son petit-fils; ce garçon jeune et impétueux voulut monter l’un des chevaux sauvages; celui-ci se cabra et le jeune homme se cassa la jambe dans sa chute. De nouveau les voisins revinrent le voir et lui dirent : « C’est encore toi qui avais raison, vieil homme; tu avais raison de ne pas trop te réjouir de ce qui venait de t’arriver, tu es maintenant dans le malheur. A cause de toi et de tes chevaux, ton petit-fils vient de se casser la jambe. Tu dois te sentir profondément coupable ». Le sage leur répondit : « J’ai été effectivement affecté par la chute de mon petit-fils, mais sans plus. Je ne suis pas maître de sa destinée, et s’il était écrit dans le grand livre que cet accident devait avoir lieu, cela aurait pu lui arriver n’importe où ailleurs; dans le désert par exemple : c’était alors la mort assurée. Je ne me sens en aucune façon responsable, ce qui ne m’empêche pas de l’aider et de le soigner’.

Sur ces entrefaites, une guerre éclate entre deux contrées rivales; tous les jeunes furent enrôlés de force; la violence de la bataille entraîna un terrible massacre. Seul le petit-fils en réchappa, n’ayant pas été enrôlé à cause de sa jambe cassée. Le vieux sage avait eu une nouvelle fois raison. »


 

Le Conte Des EmpreintesLe Conte Des Empreintes


Depuis presque cent ans, le vieil homme marchait.
Il avait traversé l’enfance, la jeunesse, mille joies et douleurs, mille espoirs et fatigues.
Des femmes, des enfants, des pays, des soleils peuplaient encore sa mémoire. Il les avait aimés.

Ils étaient maintenant derrière lui, lointains, presque effacés.
Aucun ne l’avait suivi jusqu’à ce bout de monde où il était parvenu.

Il était seul désormais face au vaste océan.

Au bord des vagues il fit halte et se retourna.
Sur le sable qui se perdait dans les brumes infinies, il vit alors l’empreinte de ses pas.
Chacun était un jour de sa longue existence.
Il les reconnut tous, les trébuchements, les passes difficiles,
les détours et les marches heureuses, les pas pesants des jours où l’accablaient des peines.
Il les compta. Pas un ne manquait. Il se souvint, sourit au chemin de sa vie.

Comme il se détournait pour entrer dans l’eau sombre qui mouillait ses sandales, il hésitât soudain.
Il lui avait semblé voir à côté de ses pas quelque chose d’étrange.
À nouveau, il regarda. En vérité, il n’avait pas cheminé seul.

D’autres traces, tout au long de sa route, allaient auprès des siennes. Il s’étonna.
Il n’avait aucun souvenir d’une présence aussi proche et fidèle.
Il se demanda qui l’avait accompagné.

Une voix familière et pourtant sans visage lui répondit : “C’est moi”.

Il reconnut son propre ancêtre,
le premier père de la longue lignée d’hommes qui lui avaient donné la vie, celui que l’on appelait Dieu.
Il se souvint qu’à l’instant de sa naissance ce Père de tous les pères lui avait promis de ne jamais l’abandonner.
Il sentit dans son cœur monter une allégresse ancienne et pourtant neuve.
Il n’en avait jamais éprouvé de semblable depuis l’enfance.

Il regarda encore. Alors, de loin en loin, il vit le long ruban d’empreintes parallèles plus étroit, plus ténu.
Certains jours de sa vie, la trace était unique.
Il se souvint de ces jours. Comment les aurait-il oubliés ?
C’étaient les plus terribles, les plus désespérés.
Au souvenir de ces heures misérables entre toutes où il avait pensé qu’il n’y avait de pitié ni au ciel ni sur terre,
il se sentit soudain amer, mélancolique.

“Vois ces jours de malheur, dit-il j’ai marché seul.
Où étais-tu, Seigneur quand je pleurais sur ton absence ?”

“Mon fils, mon bien-aimé, lui répondit la voix, ces traces solitaires sont celles de mes pas.
Ces jours où tu croyais cheminer en aveugle, abandonné de tous, j’étais là, sur ta route.
Ces jours où tu pleurais sur mon absence, je te portais.